ESS 2-2 CA, l’etoile toujours dans le doute!

On ne fait pas du neuf avec du vieux ! Khaled Ben Sassi l’a encore appris à ses dépens, en ayant chambardé son équipe, sans se donner le choix des armes adéquats, ce qui nous ramène presque à la case départ, avec en prime un gâchis monstre d’avoir raté le gain d’un match, après avoir mené deux buts à zéro à la mi-temps.



Certes sur le papier la formation rentrante ne manquait pas d’allant, et les vingt premières minutes vont même confirmer le léger ascendant étoilé, ponctué par l’ouverture du score sur un penaltie accordé à Zouaghi et transformé par Jmal (17’), seulement l’étoile ne semblait pas maitriser parfaitement son sujet, le milieu clubiste et le pressing haut adopté, ont souvent gêné la manœuvre des Zouaghi et consorts, un peu statique et manquant d’automatismes dans le jeu. Avec en plus un Nafkha, décidément incapable de retrouver son football, et laissant le plus souvent, tout comme Zouaghi par ailleurs des espaces beats, ajouté à la petite forme physique de Ben Radhia, incapable de faire le surnombre ni réussir ses dédoublements avec Frimpong sur son couloir, l’étoile trouvait des difficultés d’asseoir son jeu, d’autant plus que le CA, a joué avec beaucoup d’engagement, aidé par le laxisme de l’arbitre M .Aouaz Trabelsi, sifflant presque à sens unique, notamment en seconde période.

Le seul joueur, pourtant évoluant à un poste un peu ingrat, en l’occurrence Gilson, tenta tant bien que mal, à servir ses coéquipiers, et à aérer le jeu, et fut à ‘origine du caviar qu’il servit à Frimpong, dont le démarquage et le lob vont démystifier défense clubiste et donnait ainsi une option pour la victoire finale (42’). L’étoile cependant va perdre son gardien-fracture de la mâchoire et traumatisme du rachis-, sous les yeux de l’arbitre, qui pourtant était bien placé pour voir la double faute sur Balbouli suite à un cafouillage dans les six mètres. (45’)

La seconde mi-temps fut celle de toutes les contradictions. Au lieu de continuer à presser les clubistes dans leur zone, l’étoile recula dangereusement, laissant libre cours à l’adversaire de dominer outrageusement, et qui non seulement avança d’un cran, mais s’est revigoré de cette aubaine, et il fallut tout le savoir faire de Bouderbala, pour éviter deux buts certains sur un tir de Hmam (55’), puis un bolide de Mouibi (65’).

C’est à ce moment que choisit Ben Sassi pour faire sortir Gilson, pourtant le seul à fixer l’axe adverse, au lieu de Mosrati lessivé, et surtout d’avoir oublié de renforcer son milieu par un joueur qui aurait pu colmater les brèches devant le surnombre adverse. De plus la rentrée de Jebali –milieu offensif-que l’on disait fatigué après une semaine en équipe nationale, n’était pas pour équilibrer l’entre jeu étoilé littéralement submergé, et ce dernier de commettre la faute de débutant en se faisant subtiliser la balle, qui amena la réduction du score par Yahia dont le tir est dévié par un défenseur dans les filets de Bouderbala (70’).

Physiquement à bout à l’image du même Jebali, Mosrati, et Ben Radhia, l’étoile était incapable de desserer l’étau clubiste, même si sur un contre Jebali aurait pu tuer le match si son tir était mieux cadré (7 3’). Sur le contre Ben Radhia, mal à l’aise devant Dhaouadi, non seulement commet la faute qui lui coute son deuxième carton et le rouge, mais contribue à l’égalisation clubiste, le coup franc de Yahia est repris de la tête par Bachtobji imparablement (76’).

Réduite à dix, l’étoile n’avait plus les ressources pour un nouveau souffle, d’autant plus que Frimpong était obligé de céder sa place au revenant Ben Mansour. Un nul heureux en définitive, notamment à l’image d’une seconde mi-temps calamiteuse, ou l’étoile retomba dans tous ses travers, d’une équipe qui doute et qui n’arrive pas à retrouver un brin de confiance, et accepta la domination clubiste sans beaucoup de réaction.

Khaled Ben Sassi, a beau marteler que quelques joueurs méritaient d’avoir une chance supplémentaire, le constat est mitigé, et l’effectif actuel étoilé a montré ses limites criardes. Au moins la qualité des jeunes joueurs est intrinsèque, même si il leur a manqué de l’expérience et une certaine sérénité. Compter par contre sur ceux qui ont déjà montrés leurs limites, c’est faire un grand pas en arrière, qui non seulement découragerait les plus méritants, mais fait perdre de nouveau un temps fou à l’etoile, pour construire le futur. Il ne faudrait pas que Khaled Ben Sassi, fasse de mauvais calculs, ou oublie l’essentiel. Son bilan actuel est déjà négatif, et il ne sert à rien de tergiverser dans ses choix ni de persister dans son entêtement. Le doute persiste ,et il est aussi profond que jamais…

جمل بعد الهدف
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]

أصابة بلبولي
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]

YA RABI NCHALLA BABLOULI YARJA3 LEBES